Après trois(3) jours de manifestation, les jeunes en colère continuent toujours à réclamer le revêtement des infrastructures promis par le président Alpha Condé, lors de ses campagnes présidentielle dans ces localités de la haute Guinée. Ils se sont attaqués à une dizaine de cases, et d’édifices publics qu’ils ont incendiés.
Selon une source très proche, les propos avancés par le préfet de Beyla accusant les jeunes manifestants d’être responsable à la destruction des biens, est une façon de ternir l’image de la population de cette localité, car pour lui, ces jeunes ne réclament que leurs droits sans incident mais plutôt, ce sont des forces de l’ordre qui ont usé des gaz l’lacrymogènes à l’endroit de la foule et brûler les cases, tout en remportant les biens des citoyens.
« Les jeunes manifestants ont pris les rues d’assaut pour se faire entendre à travers une marche pacifique, mais soudain, ils ont été empêchés par les agents de sécurités qui ont usé de leurs forces avec des gaz l’lacrymogènes pour disperser les jeunes qui revendique le revêtement des infrastructures un droit absolu et garanti par les lois de la république. Les propos du préfet sont en contradictions avec les réalités du terrain, parce que, en aucun cas les manifestants ont déraillé, au contraire ce sont des agents de l’ordre qui ont détruit les constructions », a-t-il précisé
Facely Diawara
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