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Cellou Dalein Diallo : « Opposant, Alpha Condé suggérait de prendre les armes si les élections sont volées »

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Après le rejet catégorique des résultats des élections communales du 04 février publiées (par la CENI) par l’opposition républicaine, le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a invité ses militants, samedi 24 février, au cours d’assemblée générale de son parti à Conakry, à se mobiliser fortement pour une série de manifestations de rue qui débutera lundi le 26 février par « une journée ville morte ».

« Je suis particulièrement fier aujourd’hui de constater que vous êtes prêts pour la  marche pacifique programmée pour le lundi à Conakry et qui se poursuivra  sur toute l’étendue du territoire. Il faut qu’on se batte pour obtenir la restitution des quartiers, des sièges et des suffrages qui nous ont été volés ; c’est vrai que l’UFDG a beaucoup de militants, une grande capacité de mobilisation, un poids électoral plus que respectable. Mais qu’à cela ne tienne, ce qui me plait davantage en vous, c’est votre engagement total et désintéressé, car le peuple vient de sanctionner M. Alpha Condé dans les urnes, les classes politiques dans les CACV, au détriment des partis politiques de l’opposition lors des élections communales du 4 février passé dont les résultats sont mis en cause par le pouvoir », a-t-il déclaré sous les ovations de ses militants.

Alpha Condé suggérait de prendre les armes si les élections sont volées 

Devant ses militants, Cellou Dalein Diallo a indiqué que lui et ses pairs de l’opposition républicaine se battront par tous les moyens légaux pour la publication des « vrais résultats » issus des urnes, lors des élections communales du 04 février dernier.

« Le peuple a sanctionné Alpha Condé par les urnes, il a décidé de sanctionner le peuple dans les CACV en volant les suffrages accordés généreusement par le peuple aux partis politiques de l’opposition. Ce n’est plus acceptable parce que notre combat n’aura aucun sens si nous nous soumettons aux décisions prises par les CACV qui sont loin de refléter la réalité des urnes. C’est notre droit le plus absolu d’exiger par tous les moyens légaux la restitution de ce qui nous a été arbitrairement enlevé. C’est pourquoi, nous allons nous battre par tous les moyens légaux pour la restitution de nos voix (..) », a martelé le chef de file de l’opposition guinéenne.

Plus loin, il a également rappelé les menaces de l’actuel président de la Guinée par rapport aux vols de suffrages, alors qu’il était encore opposant.

« J’ai dit la dernière fois que nous n’allons pas suivre les conseils que M. Alpha Condé qui suggérait lorsqu’il était opposant de prendre les armes si les élections sont volées. Nous avons décidé ensemble qu’on ne prendra pas les armes contre notre peuple comme il l’a fait en 2000. Mais, nous allons nous battre par tous les moyens légaux. C’est pourquoi, nous avons décidé de commencer lundi par une ville morte et nous allons continuer après par les autres formes de manifestations pacifiques, les sit-in, les marches jusqu’à ce que nos droits soient rétablis, nos suffrages rendus, nos sièges restitués, les quartiers dans lesquels nous avons gagné, que nous puissions installer les chefs de quartiers nous allons nous battre par tous les moyens légaux et nous avons décidé que nous commençons lundi 26 février par une ville morte », a promis Cellou Dalein Diallo.

Les magistrats qui auraient annulé les PV de votes

Parlant des magistrats de la CENI qui auraient annulé des PV de bureaux de vote, où l’UFDG aurait gagné, Cellou Dalein Diallo promet de les afficher à la face du monde.

« Les magistrats qui ont accepté de se soumettre aux injonctions de M. Alpha Condé pour priver les partis politiques de l’opposition de leurs suffrages dans des siège qu’ils ont remportés, vont répondre devant l’histoire, mais surtout ils seront dénoncés. C’est le cas de Mme M’Balou Keita, Mamady Cissé à Dubreka, Kairaba Kaba à Matoto et Mamady Diawara à Kindia. Leurs noms seront affichés partout pour que le peuple comprenne qui a fait quoi dans la remise en cause de la vérité des urnes qui a été malheureusement validés par les juges, malgré nos recours avec des preuves à l’appui. C’est qui semble être grave  pour nos institutions judicaires », a-t-il dénoncé.

Facely Diawara

Tel: 628 51 43 33

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