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Cellou Dalein réfute le ‘‘deal politique’’ ayant conduit à la libération de 17 de ses gardes

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alpha_cellou1[dropcap]A[/dropcap]près la visite du président François Hollande, le décret a été publié, mais le processus de mise en pratique du statut de chef de file de l’opposition a été stoppé. Cellou Dalein Diallo explique comment tout a été bloqué et commente la relaxe de ses 17 gardes du corps perçue comme un deal politique entre la mouvance et l’Ufdg. Surtout que celle-ci est survenue quelques jours seulement après la visite du président du groupe parlementaire Rpg Arc-en-ciel, Amadou Damara Camara chez l’opposant Diallo, et à un moment où l’opposition menace à cor et à cri de reprendre ses manifestations de rue.

Interrogé sur la question jeudi 11 août dans l’émission Face à l’info chez nos confrères de Nostalgie FM, Cellou Dalein Diallo a réfuté ces supputations à l’allure d’une vérité incontestable.

«Il n’y a eu aucun deal entre l’UFDG et le pouvoir par rapport à la libération de ces détenus. Il vous souviendra que ces gens ont été détenus arbitrairement, sans qu’aucun indice crédible ne soit trouvé contre eux. Dès le jour de leur comparution, le procureur avait demandé de les libérer. Mais le juge avait refusé. Plus tard, il a pris une ordonnance de non-lieu. Le procureur à son tour a dit non, qu’on ne les libère pas», a-t-il planté en guise de décor.

Et de cette démarche de l’appareil judiciaire, le leader de l’UFDG sait bien faire sa déduction : «C’est parce qu’il y a une volonté de chantage, de faire chanter l’UFDG, d’intimider les gens et d’affaiblir l’opposition politique. Donc, ces gens-là ont été détenus pendant 6 mois sans qu’il n’y ait eu aucun élément contre eux», a rappelé l’ancien Premier ministre.

Sur son décret de chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo a rappelé que c’est Alpha Condé qui a pris l’initiative de créer ce statut, à l’image de certains pays d’à côté.

«Mais j’ai le sentiment qu’il l’a regretté. Parce qu’il a bloqué le processus au moment où la loi était votée, le statut défini, les avantages déterminés. Il a bloqué tout. Donc, je pense qu’il a dû regretter. Je pense qu’au niveau de l’Assemblée, les résolutions ont été prises, en s’inspirant évidemment de ce qui se passe ailleurs. Il semble que c’est bloqué sur le bureau du président. Cela fait un peu plus d’un an», a-t-il confié.

Réagissant aux accusations de non-respect des protocoles dont il ne fait souvent pas montre lors des cérémonies solennelles, M. Diallo a déclaré ne pas vouloir avoir l’air de quelqu’un qui revendique du matériel.

«Moi, je n’ai pas demandé qu’il y ait le chef de file de l’opposition. La loi dit que le parti majoritaire à l’Assemblée au sein de l’opposition devient automatiquement le chef de file de l’opposition. Il va avoir tels avantages. Au plan protocolaire, il va prendre place immédiatement après les présidents des institutions républicaines. Le processus a été engagé. Et depuis un moment, c’est bloqué. J’attends de savoir vers où M. Alpha Condé veut qu’on aille. Est-ce qu’on avance ? Est-ce qu’on annulé ? Parce que c’est lui qui décide de tout ici. Hélas !», a déploré Cellou Diallo Diallo.

 

 

Mady Bangoura

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