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Commissariat incendié à Cosa : Une arme PMAK emportée par des manifestants

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Le commissariat urbain de Cosa a été incendié jeudi par des militants de l’opposition en marge de la marche de protestation de l’opposition guinéenne.

Dans cet incendie, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais d’importants dégâts matériels ont été enregistrés, notamment une voiture et des motos incendiées, une arme PMAK et plus de 20 sacs de riz emportés par les manifestants.

Interrogé par la presse, le commissaire de Cosa, Adama Doukouré a expliqué les conditions dans lesquelles son commissariat a été attaqué avant d’être incendié par les manifestants.

« Aux environs de 12 heures 30, les leaders sont passés, et ils ont fait une sensibilisation au carrefour. Ils ont voulu prendre la route vers la Tannerie, c’est ainsi qu’on les a dispersés. Dans cette débandade, un groupe est venu vers les rails, d’autres manifestants sont venus vers le rond-point. Arrivés en face du commissariat, les leaders se sont arrêtés en nous faisant face. C’est ainsi que les enfants ont commencé à nous jeter des cailloux. Sur le coup, le commissariat et son contenu ont été brûlés. On avait une arme PMAK qui a été emportée par les manifestants. Une voiture a été incendiée, ainsi que 20 sacs de riz que le chargé du ravitaillement a envoyé hier (mercredi) », a expliqué le commissaire Adama Doukouré.

Après cette attaque, le directeur national des compagnies mobiles d’intervention et de sécurité (CMIS), le général Ansoumane Baffoe Camara n’a pas caché son inquiétude.

« Le commissariat de Cosa a été vandalisé ; une arme PMAK a été emportée. Le rond-point de Cosa jusqu’à Cosa était autorisé ; les manifestants ont voulu forcer pour marcher sur l’autoroute avec à leur tête des leaders de l’opposition. N’eût-été les dispositions prises, ils allaient forcer pour venir au carrefour de la Tannerie, alors que la mairie de Matoto avait interdit toute manifestation dans sa commune », a-t-il raconté.

« Quand c’est autorisé, on encadre, mais quand c’est interdit, on applique la loi. L’arme PMAK qui est partie peut se retourner contre nous policiers ou contre eux-mêmes, car chaque fois les gens sont tués par balle ; et c’est nous qui sommes toujours accusés. Voilà un PMAK qui vient de partir. Certes, cette arme est prise pour être tirée contre nous. Mais, si elle tombe dans les mains d’un drogué, elle va tirer sur des personnes, et les gens diront toujours c’est les policiers, alors qu’on en est pour nous », a indiqué le général Baffoe Camara.

 

 

Mohamed Sylla

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