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Crash EgyptAir : l’une des deux boîtes noires récupérée

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egyptair-a320[dropcap]U[/dropcap]ne des deux boîtes noires de l’avion d’EgyptAir qui s’est abîmé en Méditerranée le 19 mai a été «récupérée», a annoncé jeudi la commission d’enquête égyptienne dans un communiqué.

«L’enregistreur de voix», qui concerne les conversations dans le cockpit de l’avion, «a été retrouvé en morceaux». Mais les enquêteurs ont pu «récupérer la partie qui contient la mémoire de l’appareil, et qui est la partie la plus importante de l’enregistreur», d’après le texte.

Plus tôt dans la journée, des morceaux de la carlingue avaient été localisés au fond de la Méditerranée. Les boîtes noires devraient permettre de comprendre les causes de cette catastrophe toujours inexpliquée. Ces nouveaux débris ont été photographiés par un robot sous-marin qui explore la zone au large des côtes égyptiennes où s’est abîmé l’avion reliant Paris au Caire avec 66 personnes à bord dans la nuit du 18 au 19 mai.

L ‘une des deux précieuses boîtes noires de l’Airbus A320 d’EgyptAir qui s’est abîmé en mer il y a près d’un mois, a été repêchée jeudi en Méditerranée et son examen pourrait aider à établir les causes du drame toujours inexpliqué.

L’enregistreur de voix CVR (Cockpit Voice Recorder), « a été retrouvé en morceaux », a annoncé la commission d’enquête égyptienne dans un communiqué. Mais les équipes de recherches ont pu « récupérer la partie la plus importante de l’enregistreur, celle qui contient la mémoire de l’appareil ». Cette boîte noire, qui fonctionne comme un magnétophone, contient généralement jusqu’à deux heures de conversations : voix du commandant de bord et du copilote, communications entre le cockpit, le chef de cabine et les hôtesses/stewards, mais aussi des bruits d’ambiance dans l’avion.
Analyser les conversations

La boîte noire sera livrée aux enquêteurs qui doivent « récupérer et analyser les conversations », selon le communiqué égyptien. Elle sera débarquée au port d’Alexandrie puis transféré au Caire, au siège de la commission d’enquête épaulée par des experts français du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) et du constructeur européen Airbus. Le BEA a d’ailleurs indiqué dans un communiqué qu’un de ses enquêteurs se rendrait vendredi au Caire « afin d’apporter (son) expertise technique à la lecture de l’enregistreur ».

Le 19 mai, l’Airbus A320 reliant Paris au Caire s’est abîmé avec 66 occupants, dont 40 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar, pour des raisons encore indéterminées. C’est le « John Lethbridge », un navire de la compagnie française Deep Ocean Search (DOS), basée à Maurice et spécialisée dans la recherche et la fouille des épaves à très grande profondeur, qui a retrouvé et repêché le CVR, a ajouté la commission d’enquête.
Un accident ?

Quelques heures avant l’annonce de la découverte de la boîte noire, Airbus avait rappelé que seul l’examen des enregistreurs de vol pourrait « permettre de contribuer à comprendre complètement l’enchaînement des événements qui ont conduit à ce tragique accident ». Les recherches sont menées à environ 290 km au nord de la côte égyptienne, entre la Crête et l’Egypte, à une profondeur de 3 000 m maximum selon les enquêteurs.

Le « John Lethbridge » est équipé d’un robot conçu pour cartographier précisément les fonds et remonter des petits éléments immergés jusqu’à 6.000 m de profondeur. Mercredi soir, la commission d’enquête a annoncé la découverte de fragments de la carlingue au fond de la Méditerranée. « Il ne s’agit pour l’heure que de petits fragments de l’appareil, que le robot a repérés dans son opération de ratissage qu’il mène jour et nuit », a expliqué une source proche de l’enquête.

 

 

 

 

AFP

 

 

 

 

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