La criminalité continue de faire des échos à Conakry. Et pour cause !
Un jeune policier âgé d’une vingtaine d’années a succombé à ses blessures dans la nuit du lundi à mardi, 31 Octobre 2017 à Hermakonon Cité, dans la commune de Matam.
Selon des témoignages recueillis sur le lieu du drame, la victime Mohamed Touré, policier de profession, a été poignardé par le nommé Oumar Sylla, alias Börökhi aux environs de 23 heures. Et, la victime Mohamed Touré a succombé à ses blessures lorsqu’on le transportait à l’hôpital pour recevoir les premiers soins.
« Le jeune Oumar aurait trouvé le policier Mohamed Touré assis sur une chaise pendant que ce dernier assurait la garde et lui donna un coup de pied de façon volontaire. Le policier lui pose la question à savoir pourquoi se comporte-t-il de la sorte, le provocateur Oumar dit en réponse au policier qu’il a bien fait. Muni de couteau, Oumar poignarde le policier au niveau de la gorge. Voulant réagir après, le policier qui souffrait de sa blessure, n’aurait pas pu et le nommé Oumar, auteur de ce crime crapuleux va disparaître sur les lieux » a un témoin de ce crime.
Jusqu’au moment où nous quittions les lieux, le présumé acteur du crime, nommé Oumar, alias Börökhi (Pourri en soussou) dans la tête, est toujours en cavale.
Informée de la situation, une équipe composée de la police et de gendarmes s’est rendue sur les lieux du drame pour des fins d’enquête.
De sources concordantes, la maison dans laquelle habite Oumar et sa famille a été incendiée et mise à sac par des habitants de son quartier. Les mêmes sources soutiennent que l’auteur de ce crime est un jeune reconnu dans la délinquance et dans la consommation du chanvre indien dans le quartier.
Un phénomène que le commissariat de proximité de Hermakonon, dans lequel travail ce policier, a toujours combattu. Est-ce qu’un règlement de compte ?
En tout cas, c’est la question que nombre d’observateurs ne cessent de s’interroger aujourd’hui à Hermakonon.
Facely Diawara
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