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Dialogue politique : Pour Amadou Damaro «aucun accord» ne peut obliger les députés à voter un texte

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Les élections communales et communautaires sont toujours attendues en Guinée. Elles étaient prévues pour ce mois de février 2017, mais aucune assurance ne pointe à l’horizon pour pouvoir franchir ce cap. Et du coup, les nerfs se chauffent dans les états-majors de certains partis politiques, notamment les plus en vue-UFDG et RPG-Arc-ciel- où l’on se dispute par médias interposés.
 
La sortie du député de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, qui accuse la mouvance de saboter les accords politiques, a provoqué la colère du président de la majorité présidentielle, Amadou Damaro Camara, qui réplique avec force.
 
«Les accords ne nous obligent pas à voter. Aucun accord ne nous oblige, aucune autre institution, aucun forum, aucune concertation ne peut enlever au député son droit de dire oui ou non à un texte qui lui est proposé. Je le dis pleinement. Donc, je n’ai pas besoin de stratagème. Si je ne veux pas donner de consigne, je dirai ne votons pas. Et ça ne serait pas une violation des accords si l’Assemblée ne vote pas. Mais il y a quelque chose de plus intéressant que ces sorties de vacarme», martèle-t-il sur africaguinee.
 
«Ce que Gaoual oublie ou ce qu’il feigne d’oublier, c’est ce que je suis le Président de la majorité. Pour n’importe quelle loi si la majorité ne vote pas, il n’y a pas de loi. Il doit souffrir de me voir à ce poste. Je n’ai pas été désigné, je n’ai pas été nommé. C’est après les élections que le peuple de Guinée nous a donné plus de 50 députés et à eux moins de 40 députés. En attendant les élections prochaines, ils doivent souffrir de cet état de fait, c’est aussi ça la démocratie », lance-t-il.
L’honorable  Damaro Camara ne digère pas que le député de Gaoual lui soupçonne de manipuler même le président de l’Assemblée nationale contre lesdits accords.
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