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Enseignement supérieur: La Guinée ne va pas orienter d’étudiants en Médecine cette année

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uganc[dropcap]I[/dropcap]ls sont 36781 bacheliers de 2016 devant être orientés dans les institutions d’enseignement supérieur et dans des écoles professionnelles de type B. A eux, s’ajoutent les non-orientés de 2014 et de 2015. Ils ont la latitude de cocher entre 5 et 15 choix au maximum, sauf la Médecine.

Puisque les autorités en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont décidé de ne pas orienter dans cette option – pourtant très sollicitée des étudiants – cette année. Elles justifient le bien-fondé de cette nouvelle mesure par ce qui suit :

« La Médecine, cette année, ne recrute pas, ni au public, ni au privé. Parce que nous avons de sérieuses difficultés dans nos facultés de Médecine. Il faut être sincère et honnête avec soi-même pour le reconnaitre », a planté le secrétaire général du département en guise d’intro lundi 10 octobre.

« Si vous prenez la 5e année Médecine actuellement à Gamal, il y a plus de 400 étudiants. Un pays comme la Guinée former 400 étudiants, vous êtes d’accord avec moi, ces 400 là vont arriver en 6e année, ils n’auront pas vu un malade. Le professeur de Maths, s’il se trompe dans la démonstration d’un théorème, il efface les enfants déchirent la feuille et puis, on rebelote. Mais le médecin, s’il se trompe, c’est une âme qui s’en va, qui est très chère et qui est irremplaçable », a évalué Dr Binko Mamady Touré.

A en croire l’ancien président du collège des recteurs de Guinée, tous les redoublants de Médecine de l’année dernière seront réorientés ou en Biologie ou en Chimie.

« Il n’y aura pas de reprise en première année. Parce qu’un médecin, ce n’est pas n’importe qui. Et on ne le forme pas n’importe où et n’importe comment. Sinon, on aurait ouvert des facultés de Médecine un peu partout. Il y a assez de préalables pour ouvrir une école de Médecine », a-t-il conclu.

Le ministère dirigé par Abdoulaye Yéro Baldé veut se rendre suffisamment responsable pour prendre son destin en main et poser les grands jalons. Au nombre de ceux-ci, figure en bonne place la fermeture cette année de l’école de Médecine sur l’ensemble du territoire national. Et unanimement, le public et le privé sont d’accord sur le principe et chacun évalue la portée de la mesure à sa juste valeur.

Mady Bangoura

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