Après deux jours de travaux, l’atelier d’imprégnation et de croisement d’expériences en matière d’organes de gestion des élections a pris fin vendredi 9 juin à Conakry. Il a permis aux participants de se pencher sur la gestion des processus électoraux en Afrique et de faire des recommandations allant dans le sens de la tenue d’une élection crédible et acceptée par tous dans la sous-région.
Dans son discours de clôture, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Bourema Condé s’est réjoui de l’atmosphère dans laquelle les débats se sont déroulés pendant les deux jours de l’atelier d’échanges sur la gestion du processus électorale en Afrique devant les acteurs politiques guinéens.
« Le document qui a sanctionné les travaux permettra aux acteurs du processus électorale en Guinée de s’’imprégner des expériences de la pratique de gestion des élections d’ailleurs et avoir un chemin par rapport à l’avenir de l’organe de gestion en République de Guinée. Car nous avons passé au cours de ces deux jours des débats de qualité d’échange pour que des recommandations issues de cette assise puissent servir notre institution en charge d’organiser des élections dans notre pays », a déclaré le ministre Bourema Condé.
Il a aussi interpelé les acteurs politiques à se pencher à la reforme de la CENI actuelle dont le mandat prendra fin en 2019 pour éviter une éventuelle paraplégie autour de l’organisation des élections législatives de 2018 et présidentielle de 2020.
Le représentant de la directrice générale de la Francophonie, Mohamed Salia Sokona a exhorté aux autorités guinéennes la mise d’une structure organisationnelle de gestion plus technique et professionnelle des élections en République de Guinée pour favoriser l’émergence du cadre de concertation et de réflexion à la reforme du système électoral pour éviter une crise post-électorale dont le pays est confronté.
En outre, le secrétaire général de l’UFDG, Aliou Condé a précisé qu’il est important pour les acteurs politiques de tirer les leçons des pays comme le Ghana, le Sénégal, le Burkina Faso en matière de gestion du processus électoral pour permettre à la Guinée de s’en passer des cycles de manifestations au tour des résultats des élections.
Facely Diawara
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