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Gouvernement Kassory : Aboubacar Soumah se réjouit du départ de Damantang Albert Camara

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Le président Alpha Condé a publié samedi la liste des 33 membres du gouvernement du nouveau Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana.

Dans ce gouvernement, l’on note des entrées, des confirmations et des départs, dont celui de l’ex ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et du Travail, Damantang Albert Camara.

Pour nombre d’observateurs, le départ du gouvernement de Damntang n’est pas une surprise, car il a exigé par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) qui l’accusait d’avoir attisé la zizanie au sein de leur syndicat.

Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah a accusé Damatang d’avoir soutenu l’autre camp du SLECG, version Sy Savané.

Dimanche, au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement Kassory Fofana, Aboubacar Soumah s’est réjoui du départ de Damantang Albert Camara qui n’a, pour le moment, trouvé aucun point de chute.

« Je crois que le président a dû répondre aux cris du syndicat de l’éducation et aux cris des enseignants. Les dénonciations que nous avons faites ont eu leurs effets puisque comme on l’a toujours dit, Damantang Camara ne maîtrisait pas son domaine. Un ministre du travail doit être sensé connaître les textes et les lois qui régissent les relations sociales ; mais lui (Damantang), il a fait preuve d’incapacité notoire parce qu’il n’a fait que semer la confusion. Donc, je crois que c’est une bonne chose que le président ait pensé à le mettre de côté. En tout cas, nous dirons que c’est un premier pas effectué par le chef de l’État », a-t-il déclaré dans les colonelles de nos confrères de Guineenews.

Parlant de Lansana Komara, le successeur de Damantang Albert Camara à la tête du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et du Travail, M. Soumah préfère être prudent.

« Pour le moment, nous ne pouvons pas faire de jugement additif puisque que celui qui est venu, on ne connait pas sa moralité. Donc, tout dépendra de la position du gouvernement pour faire bouger les lignes des négociations qu’on a entamées en ce qui concerne les 8 millions comme salaire de base des enseignants. Nous, on a notre position : nous réclamons les 8 millions de francs et nous sommes prêts à négocier si le gouvernement aussi le veut, on a aucun problème. On espère quand même que, conformément au discours du nouveau premier ministre qui est responsable du dialogue social, il pourrait faire face à nos préoccupations », a ajouté, le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah.

Mohamed Sylla

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