[dropcap]A[/dropcap]u moins trois personnes ont été tuées lundi à Conakry dans des manifestations organisées dans plusieurs quartiers, où des jeunes sont descendus dans la rue pour demander la réouverture des classes, a-t-on appris de sources concordantes.
Toutes les victimes ont été touchées par des balles perdues tirées par des forces de l’ordre déployées dans plusieurs quartiers chauds de la capitale.
Parmi ces victimes un commerçant tué devant sa boutique à Dabondy, une femme atteinte également à Dabondy et un homme ayant reçu une balle sur la tête.
Malgré ces morts qui ont été transportés au CHU d’Ignace Deen, la journée risque d’être électrique avec la forte mobilisation des jeunes qui exigent la réouverture des classes.
Dimanche soir, des représentants de l’intersyndicale de l’éducation ont lu à la télévision nationale, une déclaration annonçant un accord entre grévistes et gouvernement, suspendant ainsi la grève déclenchée depuis deux semaines.
Lundi, l’intersyndicale a publié un nouveau communiqué indiquant que la grève se poursuit jusqu’à la satisfaction de tous les points de revendication.
« La grève reste maintenue jusqu’à la satisfaction de tous les points de revendication, notamment le maintien de la valeur monétaire du point d’indice (VMPI) à 1030 et la rétrogradation. La levée ou la suspension de la présente grève sera décidée en assemblée générale suite à un compte rendu exhaustif des acquis de la négociation », a conclu le communiqué », ”, peut-on lire dans le communiqué diffusé lundi 20 février.
Facely Diawara
Conakryinfos.com