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Hadj 2017: Les pèlerins guinéens confrontés à une sainte pagaille au centre islamique de Donka

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Les préparatifs se poursuivent au centre islamique de Donka pour les fidèles musulmans guinéens, candidats au Hadj 2017 aux Lieux Saints de l’islam. Si dans les années précédentes, les pèlerins rencontrent d’énormes difficultés pour remplir les formalités de voyage, cette année s’avère exceptionnelle. Et pour cause !

A moins de vingt-quatre heures du départ du premier convoi pour le pèlerinage à La Mecque, une grande majorité des candidats reste confrontée à une rupture de vaccin et d’uniforme d’indentification des pèlerins guinéens à ceux des autres pays devant se rendre en Arabie Saoudite.

Au centre islamique de Donka,  où les pèlerins doivent remplir toutes les formalités, les parents et les candidats du Hadj 2017 doivent prendre leur mal en patience à cause d’un désordre caractérisant les préparatifs du pèlerinage de cette année.

Certains pèlerins accusent  les agents de sécurité d’être à l’origine de cette pagaille, tandis que d’autres indexent les autorités comme seules responsables du calvaire que connaissent les pèlerins.

« Depuis le lundi passé, on passe toute la journée ici. Nous n’arrivons même  pas à avoir une dose de vaccin par manque d’organisation occasionnée par  les agents de sécurité qui ont failli à leur devoir. Les autorités  devaient faire ça dans des centres de santé. C’est-à-dire une table dans chaque centre de santé ou même dans la cour du centre islamique ici. Mais une seule ligne ou deux lignes pour des milliers de personne, ça ne peut pas aller. Le samedi passé par exemple, ils ont travaillé de 6 heures à 11H30 avec seulement 60 personnes qui ont été vaccinées », a déploré  Nangnouma Kouyaté, candidate pour le pèlerinage.

Quant à Mamadou Mouctar Sow, un autre candidat au pèlerinage, il accuse aussi les agents de sécurité d’être à la base de ce désordre au niveau du centre en retirant de l’argent avec les candidats pour leur offrir de la place au détriment des autres.

« Des agents de sécurité laissent passer des gens à la porte à cause de 5 000 GNF, tandis que parmi nous,  il y a d’autres venus de Coyah et de Dubréka, qui sont là depuis 5 heure. Ces personnes constatent qu’on place devant eux des gens à cause des relations qu’ils ont ou en donnant de l’argent aux agents de sécurité. C’est vraiment dommage », a dit M. Sow.

Plus loin, d’autres pèlerins fustigent la faiblesse du personnel pour accélérer les formalités de voyage des fidèles musulmans désireux de se rendre à La Mecque cette année.

« En plus de la corruption qui se passe dans la cour du centre islamique de Donka, il faut aussi souligner l’insuffisance du personnel pour accélérer le travail de vaccination. Si des milliers de pèlerins doivent former une ou deux lignes pour être vaccinés, il y aura du retard, parce que le service est trop lent. C’est pourquoi, on aurait dû mettre dans chaque commune de Conakry, des points de vaccination des pèlerins. Mais ce que nous sommes en train de vivre est vraiment honteux pour nous et pour tout le pays », a indiqué Fodé Issiaga Camara, un candidat pèlerins venu de Kindia.

« Moi, je suis du premier convoi, mais jusqu’à présent, j’ai du mal à trouver mon uniforme pour La Mecque. Malgré tout, j’ai réussi à me vacciner contre vents et marée. Je crois que l’Etat doit prendre plus de dispositions pour créer les meilleures conditions de voyages pour les pèlerins. Ces fidèles musulmans dont certains sont avancés en âge, ne doivent pas connaitre de telles souffrances », a déploré Ousmane Diallo, un fonctionnaire devant faire valoir ses droits à la retraite cette année.

Comme on le voit, les pèlerins guinéens devant se rendre à La Mecque cette année sont confrontés à une sainte pagaille au centre islamique de Donka à Conakry, où les préparatifs riment avec désordre et arnaque.

 

 

Facely Diawara

Tel 628514333

 

 

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