L’augmentation du prix des produits pétroliers par le gouvernement guinéen continue de susciter de vives réactions tant chez les organisations de la société civile que chez les syndicalistes.
Face à cette décision, la société civile réunie autour de la plateforme appelée forces sociales de Guinée, qualifie « d’unilatérale », elle appelle à la désobéissance civile sur toute l’étendue du territoire national.
C’est pourquoi en marge d’une concertation tenue au siège de la PCUD à Kipé, dans la banlieue de Conakry, les forces sociales de Guinée ont décidé d’organiser une marche pacifique mardi le 10 juillet 2018 sur toute l’étendue du territoire national pour protester contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe.
« Les forces sociales de Guinée félicitent le peuple souverain de Guinée pour sa forte adhésion et observation de son mot d’ordre de « journée ville morte » lancée en guise de protestation contre l’augmentation unilatérale du prix du carburant à la pompe. Au même moment, nous invitons les citoyens à rester mobilisés et à poursuivre l’opération ‘’ville morte’’ jusqu’à nouvel ordre », a déclare Ibrahima Diallo de la PCUD.
Le problème de carburant allant au-delà des seules revendications catégorielles, les forces sociales de Guinée mettent en garde contre toute manipulation tendant à sacrifier les aspirations profondes des citoyens et appellent à une manifestation sociale le mardi 10 juillet sur l’ensemble du territoire.
Autant dire que depuis la hausse du prix du carburant à la pompe, le mouvement social continue de protester contre cette augmentation qui, selon lui, devrait se faire après concertation de toutes les parties prenantes.
Après trois jours de « grève générale perlée » (du 04 au 06 juillet 2018) déclenchée par l’inter centrale CNTG-USTG, la société civile lui emboîte le pas pour mettre la pression sur le gouvernement, afin de ramener le prix du carburant à l’ancien qui est de 8 000 francs guinéens.
Facely Diawara
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