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Il faut éliminer les mutilations génitales féminines d’ici 2030, selon l’UNFPA et l’UNICEF

les Annonces 224

unfpa_unicef - Copy [dropcap]D[/dropcap]éclaration du Directeur exécutif de l’UNFPA,Dr. Babatunde Osotimehin, et du Directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake,à l’occasionde la Journéeinternationale 2016 detolérance zéroà l’égard desmutilations génitales féminines

Les mutilations génitales féminines (MGF)constituent une pratique violente qui marque les filles pour la vie–mettant en danger leur santé, les privant de leurs droits et leur refusant la chance d’atteindre pleinement leur potentiel.

Les Mutilations Génitales Fémininessont répandues. Il s’agit d’un problème mondial qui dépasse l’Afrique et le Moyen-Orient, où la pratique est la plus générale–affectant des communautés en Asie, Australie, Europe,Amérique du Nord et du Sud. Et le nombre de filles et de femmesexposées à les subir ne fera que croître si les tendances démographiques actuelles persistent, effaçant des gains durement acquis.

Les MGFconstituent une discrimination. Elles reflètent et renforcent tout à la fois la discrimination àl’égard desfemmes et des filles, perpétuant un cycle vicieux qui nuit audéveloppement et à notreprogrèsen tant que famille humaine.

Les MGFdoivent prendre fin. En septembre, au Sommet des Nations Unies pour le développement durable, 193 Étatsse sont accordés à l’unanimité sur un nouvel objectif mondial d’éliminer lesMGF d’ici 2030. Cette reconnaissance du fait que lesMGFsont une préoccupation universellereprésente un tournant décisif.

Mais cette reconnaissance, pour importante qu’elle soit, ne suffit pas. Pour protéger le bien-être et la dignité de chaque fille, il nous faut, en tant que communauté mondiale, prendre la responsabilité de mettre fin auxMGF.

Cela veut dire que nous devons nous informer davantage–améliorer notre collecte de données afin de mesurer pleinement l’étendue de la pratique — et agirplus. Nous devons encourager davantage de communautés et de familles àabandonner lesMGF. Nous devons collaborer avec un nombre accru de communautés médicales –notamment des tradipraticiens et des médecins– et les persuader de refuser de pratiquer des MGF ou d’en soutenir la pratique. Nousdevons assister davantage defemmes et de filles qui ont subi cette pratiquenuisible, leur dispenser des services et les aider à surmonter le traumatisme qui leur a été infligé. Et nous devons soutenir et autonomiser les filles partout dans le monde pour qu’elles fassent entendre leurs voix et appellent à mettre fin auxMGF.

S’associer à cet appel est une obligation pour nous tous. Il n’y a simplement pas de place pour lesMGFdans l’avenir pour lequel nous luttons – unavenir où chaque fille grandiraen mesure de connaître sa dignité intrinsèque, ses droits fondamentaux et l’égalité d’ici 2030.

L’UNFPA

L’UNFPA prépare l’avènement d’un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement sans danger et le potentiel de chaque jeune accompli.

 

L’UNICEF

L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, en tout ce que nous faisons. De concert avec nos partenaires, nous travaillons dans 190 pays etterritoires à transposer cet engagement dans la pratique, en nous efforçant tout particulièrement d’atteindre les enfants les plus vulnérables et les plus exclus, cela aubénéfice de tous les enfants, partout.

Pour en savoir plus sur l’UNICEF et ses activités, visitez: www.unicef.org

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Pour UNFPA : www.unfpa.org

 

Pour plus ample information, prière de contacter:

Omar Gharzeddine, UNFPA New York +1 212 297 5028, gharzeddine@unfpa.org
Melanie Sharpe, UNICEF New York, + 1 917 251 7670, msharpe@unicef.org

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