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Israël lance un ultimatum à 38 000 migrants Érythréens et Soudanais

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Les autorités israéliennes ont annoncé que les étrangers en situation irrégulière, majoritairement des Érythréens et des Soudanais, ont jusqu’à la fin mars pour quitter le pays. Passé ce délai, ils s’exposent à un emprisonnement à durée indéterminée.

Israël a annoncé mercredi le lancement d’un programme destiné à imposer aux migrants en situation irrégulière de choisir entre leur expulsion ou leur incarcération. Ceux-ci ont jusqu’à la fin mars pour quitter Israël, faute de quoi ils seront emprisonnés pour une durée indéterminée.

Les migrants qui accepteront de partir se verront pour leur part remettre un billet d’avion et près de 3 000 euros. Après la date du 1er mars, il sera encore possible pour ces personnes de quitter volontairement Israël, mais la prime au départ sera dégressive… Et ceux qui refuseront seront emprisonnés, a prévenu le ministère de l’Intérieur.

38 000 personnes concernées

S’exprimant au début d’une réunion de son cabinet, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est félicité de la mise en place de ce projet destiné à « faire partir les migrants entrés illégalement ».

Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 38 000 personnes sont concernées, en majorité des Érythréens et des Soudanais. Le régime érythréen a été accusé par l’ONU de crimes contre l’humanité « généralisés et systématiques ». Quant au Soudan, son président Omar el-Béchir fait l’objet de mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.

Dans le cadre de son programme d’expulsion, le gouvernement israélien reconnaît pourtant tacitement que les ressortissants de ces deux pays ne peuvent pas retourner chez eux.

Selon des ONG israéliennes soutenant les migrants, Israël a ainsi signé des accords avec des pays tiers, en l’occurrence le Rwanda et l’Ouganda, qui doivent accueillir les migrants volontaires.

Fermeture des centres de rétention

Ces migrants sont pour la plupart entrés illégalement en Israël via le Sinaï égyptien à compter de 2007. Ce flux a été stoppé par la construction par l’État hébreu d’une clôture électronique le long de la frontière avec l’Égypte.

 

 

Avec AFP

 

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