Les greffiers de Guinée compte aller désormais à l’offensif pour exiger l’application du statut particulier. Ces auxiliaires de justice l’ont fait savoir vendredi 8 juin, à travers une grève générale illimitée qui était jusque-là suspendue suite un à protocole d’accord signé entre cette branche et le ministère de la justice en mai 2016 et qui n’a été concrétisé sur le terrain.
Le porte-parole des grévistes, Mamadou Dian Baldé revient sur le motif de leurs revendications qui sont liées entre autres, à l’application du statut particulier des greffiers, des chefs-greffiers et des secrétaires au niveau des parquets.
« Nous voulons réclamer le statut particulier des greffiers de Guinée que le président a bien voulu signer depuis le 3 août 2016, statut dans lequel nous avons beaucoup d’avantages qui sont accordés. Ces avantages sont liés aux primes de fonction, de transport, la prime d’audience (…) », a déclaré M. Baldé.
La grève des greffiers vient au lendemain d’une négociation qui a eu lieu jeudi dernier à la Primature entre le comité de négociation des greffiers de Guinée et le Premier ministre autour des pourparlers qui n’ont pas connu de satisfaction.
Les grévistes l’inscrivent dans la logique de poursuivre la grève jusqu’à ce qu’un minimum de garanties leur soient octroyées, contrairement au passé où les promesses n’ont pas été respectées d’après ces greffiers en situation de grève.
Facely Diawara