[dropcap]L[/dropcap]e gouverneur de la Banque centrale de Guinée (BCRG) Louceny Nabé a officialisé lundi 11 mai, au cours d’une conférence de presse, la mise en circulation des nouveaux billets de 20.000 francs guinéens, a-t-on constaté.
L’injection de ces nouveaux billets a permis à Louceny Nabé de donner les raisons essentielles de cette nouvelle parution.
»La plupart des autres pays au monde, il y a la séquence 1 pour les billets de 100 GNF, 1000 GNF et 10.000 GNF, la séquence 5 composée des 500 GNF et 5000 GNF qui existent déjà en suite la séquence 2 que nous n’avons pas encore’’, a-t-il expliqué.
M. Nabé précise que cette séquence doit avoir les billets de 200 GNF, 2000 GNF et 20.000 GNF, comme chez las autres pays.
‘‘Les coûts de fabrication des billets en Guinée sont très élevés alors que les valeurs faciales sont faible. En 1986, 5000 GNF équivalait à peu près 13 dollars, aujourd’hui ça ne fait pas 1 dollars. Pour préparer la mise d’une dénomination supérieure, nous nous somme rendus compte que les indicateurs du Fonds monétaire sur la reforme monétaire opérée dans un pays était de faire en sorte que la valeur faciale la plus élevée ne soit pas inférieure à 20 dollars US, ce qui fait chez nous aujourd’hui 15000 fg », a précisé M. Nabé.
Il a en outre ajouté que dans une économie donnée, le nombre de billet par tête d’habitant devrait être tel que le coût de fabrication de la Banque centrale soit optimum, tout en se référant comme exemple sur le Maroc.
» A titre d’illustration, au Maroc, il y a à peu près 58 billets par tête d’habitant sur toute valeur confondue ; et en Guinée, nous avons 138 billets par habitant », a-t-il comparé.
Plus loin, M. Nabé a affirmé que depuis deux ans, la Banque centrale de Guinée a décidé de faire en sorte que les décisions de politique monétaire et d’échanges soit appuyées sur des études qu’elle-même propose de faire et donne souvent l’obligation de faire.
Ibrahima Sory BARRY (BIS)
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