[dropcap]L[/dropcap]a première journée internationale de sensibilisation à l’Albinisme a été célébrée samedi 13 juin 2015 sous le thème – « Les Personnes Albinos doivent vivre dignement et en toute sécurité comme tous les êtres humains ». En Guinée, c’est la salle du 28 septembre du palais du peuple qui a servi de cadre à la cérémonie placée sous la présidence de Madame le ministre de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’Enfance.
La cérémonie a connu la présence des départements des Droits de l’Homme, de la Justice ainsi que des partenaires de l’UNICEF, du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme, plusieurs associations d’Albinos et plusieurs autres acteurs venus témoigner de leur assistance et soutien à cette couche sociale.
Le début de la cérémonie a été marqué par l’intervention du Cancérologue Dr Bangaly Traoré qui a expliqué comment l’albinisme se manifeste à travers une projection. Il a ensuite donné quelques conseils aux albinos afin de mieux gérer leur handicap qui, selon lui, n’est pas insurmontable.
Madame la Ministre Sanaba Kaba a, dans son allocution, tout d’abord placé l’événement dans son contexte. En effet, précise-t-elle, « c’est à la suite d’une résolution adoptée le 18 Décembre 2014 par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies, que l’Assemblée Générale a proclamé la date du 13 Juin comme ‘Journée Internationale de Sensibilisation à l’Albinisme’ ». Selon Madame la Ministre, «cette résolution établissait pour la première fois au niveau international que les albinos faisaient face à d’importantes violations des droits humains dans de nombreux pays.
Plus loin, Madame la Ministre a expliqué qu’en adoptant comme thème national « Les Personnes Albinos doivent vivre dignement et en toute sécurité comme tous les êtres humains », son département souhaite attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les graves violations de droits humains dont ils font l’objet. Pour Madame la Ministre, cette célébration première du genre, vise aussi à lutter contre le rejet que les albinos subissent souvent dans nos sociétés.
Elle a par ailleurs souligné que certaines considérations socioculturelles à bannir concourent malheureusement à la discrimination des albinos dans les domaines sanitaire, éducatif ou encore celui des loisirs. Elle a aussi pointé du doigt le fait que les fonctions sociales très élevées leurs sont difficilement accessibles.
Mme Sanaba Kaba a fini par prendre l’engagement solennel de se battre afin d’améliorer les conditions de vie des albinos en Guinée. Enfin, cette célébration de la 1ère Journée Internationale de Sensibilisation à l’Albinisme a pris fin par la distribution des crèmes de peau, de lunettes et de kits d’hygiène contre Ebola aux albinos.
JLL
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UFD fait son 4è congrès national
L’Union des Forces Démocratiques de Guinée de Mamadou Baadoko Bah a ouvert samedi 13 juin 2015 son congrès national à la minière dans la commune de Ratoma. Placé sous le signe de la refondation du parti, ce congrès est destiné à faire des réflexions permettant au parti de se donner une nouvelle vision et de renouveler ses organes dirigeants.
Les délégations sont réunies pour deux jours d’intenses travaux, de discussions pouvant déboucher sur des propositions concrètes à même de définir la méthode de conquête du pouvoir. Il est surtout question de repenser la méthode de gouvernance actuelle marquée dit-on par le népotisme, l’exclusion, l’insécurité et la corruption dans tous les secteurs.
Le Président de l’Union des Forces Républicaines, M. Sidya Touré invité à cette cérémonie d’ouverture fait le même constat que son collègue de l’UFD.
Le Président du Bloc Libéral, lui voit plutôt des dissensions naître au sein de l’opposition, au point de ne pas permettre au parti de réaliser ses ambitions.
C’est donc parti pour deux jours de débats, de discussions, de propositions qui permettront au parti de définir des méthodes favorables à une alternance à la tête de l’exécutif en cette année 2015.
Ebola : la Guinée proroge l’urgence sanitaire
L’épidémie d’Ebola n’est décidément pas sur le point de partir de la Guinée. La dernière communication de la coordination nationale de lutte contre ce virus fait état des dizaines de malades hospitalisés encore dans les centres de traitements de la Guinée maritime.
Le véritable problème, c’est la gestion des contacts. Les personnes suspectes de porter la maladie n’acceptent pas d’être déclarées aux services compétentes pour faciliter leur prise en charge. Dans les préfectures de la Basse Côte, les réticences persistent ; certaines communautés vont jusqu’à exercer la violence sur les missions chargées soit de faire la sensibilisation ou de rechercher les sujets contacts.
Vendredi 5 juin 2015, le président Alpha Condé a rencontré son homologue Ernest Bai Koroma à Pamelap dans la préfecture de Forécariah. La Sierra Leone n’en a pas fini non plus avec la maladie. C’est pourquoi les deux Chefs d’Etat ont décidé d’harmoniser leurs stratégies de lutte pour arriver à zéro cas. Ils prorogent donc l’urgence sanitaire dans les deux pays.
Selon le coordinateur national de lutte contre Ebola Dr Sakoba Kêita : « les agents de santé vont rester sur place dans les zones touchées par le virus pour rechercher activement les sujets contacts »
Déjà, les trois pays durement touchés par l’épidémie s’étaient donnés 60 jours sans réaliser le rêve de contenir la propagation du virus. Sauf le Libéria qui depuis le 5 mars 2015 n’a notifié aucun nouveau cas.
Mamou : voici ce qu’on sait de l’assassinat de Noumkè Diallo
Mardi 2 juin 2015, Noumkè Diallo et non « Dioubaté » comme nous l’avons écrit précédemment a été retrouvé mort dans sa chambre à Mamou. Il coordonnait les opérations de révision des listes électorales dans cette préfecture.
Selon un confrère de Bolivar FM une radio locale les enquêtes n’ont pas évolué au cours de cette semaine. Les résultats de l’autopsie faite par l’Hôpital régional de Mamou n’ont pas été révélés, on attend encore l’autorisation du procureur du tribunal de première instance près du tribunal de première instance de Mamou. On parle seulement de légions retrouvées sur le corps de la victime.
Dans un premier temps, « le jeune qui partageait le lit avec M. Noumkè avait été arrêté avant d’être relâché par la suite ». Notre interlocuteur dit ne pas savoir s’il a été encore arrêté. Aucun autre suspect n’est pour l’instant présenté par les services de sécurité à qui les collaborateurs du jeune disparu reprochent la lenteur dans les recherches.
Sa moto a été retrouvée sur le pont qui relie, nous apprend-on deux quartiers de la préfecture et ce depuis lundi, alors que la victime était perdu de vue depuis dimanche 31 mai 2015. C’est bien ce qu’on sait pour l’instant et plus rien sur les circonstances de sa mort.
Jacques Lewa
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