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Labé : deux motos incendiées et plus de 20 manifestants de l’UFDG blessées

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police_repressionAprès la manifestation de lundi demandant le départ des autorités éducatives de la ville de Labé, les militants de l’UFDG sont encore descendus dans la rue ce mardi pour se faire entendre tout en exigeant la satisfaction de leurs revendications.

Ainsi, dans les quartiers Daka et Kouroula, réputés plus chauds de la ville, des échauffourées ont éclaté entre les manifestants et les forces de l’ordre qui ont usage de gaz lacrymogène et tirs de sommations, a-t-on appris de bonnes sources.

Par endroit, des pneus ont été brûlés sur la chaussée, tandis que des gros cailloux et des troncs d’arbre ont servi de barricades dans plusieurs ruelles du centre-ville de Labé.

Dans le quartier Kouroula, les manifestants ont été pourchassés jusqu’au siège local de l’UFDG, où d’importants dommages matériels ont été enregistrés.

Un témoin joint par Conakryinfos déclare avoir vu une vingtaine de blessés et au moins trois motos en feu dont on ignore encore les propriétaires.

‘’Le plus grand nombre de blessés dont un par balle réelle ont été enregistrés parmi les manifestants de l’UFDG de la fédération de Labé. Les responsables de l’UFDG accusent le garde du corps du préfet d’avoir tiré sur un jeune répondant au nom d’Alassane Diallo’’, a-t-il expliqué.

L’ampleur de la répression des militants de l’UFDG aurait conduit à la fermeture des écoles du centre-ville, où les élèves auraient été priés de rentre à la maison.

Après cette blessure par balle, la fédération de l’UFDG de Labé aurait décidé de porter plainte contre le préfet et son garde du corps qu’elle accuse d’être derrière ‘’la violente répression des militants réclamant leurs droits’’.

Les responsables locaux de l’UFDG ont initié lundi, une manifestation pour demander le départ de Mory Sangaré et de Mamady Magassouba, respectivement Inspecteur régional de l’éducation et directeur préfectoral de l’éducation qu’ils accusent d’appliquer des ‘’mutations arbitraires et politiques’’ dans des zones reculées sur tout enseignant, soupçonné d’être proche de l’UFDG, le parti du chef de file de l’opposition guinéenne Cellou Dalein Diallo.

Mohamed Sylla

Conakryinfos.com

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