En cette deuxième semaine de grève, toutes les écoles publiques et privées de la commune urbaine de Labé sont restées fermées comme demandé par le SLECG, version Aboubacar Soumah. Cette grève continue de paralyser les cours et enliser la crise au niveau du système éducatif guinéen depuis le 12 février 2018.
Depuis lundi jusqu’à ce mercredi, aucun établissement n’a fait cours, même si le gouvernement guinéen avait menacé de suspendre le salaire de tous les enseignants qui refuseraient de reprendre le travail.
Du complexe scolaire Yacine Diallo jusqu’à Bhoundhou Gandhal en passant par Saint André, les portes étaient fermées. Aucun élève, encore moins un enseignant n’était présent sur les lieux.
Au niveau du collège Hoggo Mbouro, Konkola, lycéé Wouro et à l’école primaire de Kouroula 1 et Kouroula 2, le constat était le même. Seul les responsables à savoir les principaux, proviseurs, directrices d’écoles primaires étaient présents dans l’enceinte de ces différents établissements d’enseignements publics. Au contraire, aucun élève et aucun enseignement ne s’est rendu en classe.
Au niveau des écoles d’enseignements techniques, les lieux étaient desserts, car encadreurs et élèves n’ont pas répondu présent.
La grève du SLECG continue donc de paralyser le système éducatif guinéen même si le secrétariat du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation avait commencé de faire pression sur les enseignants et a publié une circulaire samedi dernier mandatant les responsables de l’éducation à la base de demander à tous les enseignants de reprendre les cours dès ce le lundi matin tout en faisant un rapport quotidien de la situation des enseignants présents dans les écoles au risque d’être suspendus ou révoqués de leurs fonctions. Une chose qui n’a pas pu se faire, car aucun enseignant n’est allé dans son lieu de travail.
Ramatoulaye Bah, correspondante régionale à Labé
Tel : 628 8873 47