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L’association des professionnels de médias promet de porter plainte contre les auteurs de violences sur des journalistes

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La journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes a été célébrée ce mercredi 2 novembre à travers le monde, notamment  en Guinée par l’association professionnelle de Médias (APM) à travers une conférence de presse à  Conakry.

Une occasion mise à profit par ces professionnels de médias, pour demander une réparation des préjudices causés à l’endroit des journalistes victimes de violences dans les locaux de l’escadron mobile de Matam. Alors que ces derniers étaient venus apporter leur soutien à leur confrère Aboubacar Camara qui était détenu là, accusé d’avoir diffusé une fausse rumeur sur  la mort du président Alpha Condé dimanche dernier.

Dans une déclaration, la porte-parole des associations de la presse professionnelle (APM), Asmaou Barry a condamné l’acte qui s’est passé ce jour-là contre les hommes de médias.

« Encore une fois, la corporation des médias a été frappée dans sa chaire et son âme par de violences inouïes que des gendarmes ont impunément infligées à un groupe de journalistes et de cameramen, le mardi 31 octobre 2017. Leur crime aura été de se rendre dans les locaux de la l’Escadron mobile de Matam, pour apporter leur soutien et s’enquérir de l’état de leur confrère journaliste, Aboubacar Camara, coordinateur du groupe Gangan ». Ils ont été brutalisés et violentés avec leurs outils de travail endommagés »,  a-t-elle  déploré.

Face  à ce comportement inhumain des gendarmes qui étaient de garde, elle a, au nom de la corporation, annoncé une plainte qui sera déposée le 6 novembre au tribunal de première instance de Mafanco contre les auteurs de ces agissements faisant état d’une vingtaine de journalistes blessés et des dégâts matériels importants.

« On s’engage avec l’accompagnement de tous les démocrates d’ici et d’ailleurs, à poursuive en justice les auteurs de cette répression aveugle, ignoble et inhumaine. Cette action sera assortie d’une demande de réparation des préjudices moraux, matériels et financiers causés aux victimes et à l’ensemble de la presse guinéenne », a mis en garde Asmaou Barry,  la porte-parole de l’association des professionnels de médias.

Le 02 novembre de chaque année représente désormais, une date à saisir pour rappeler les multiples crimes commis au niveau national et international contre les professionnelles de l’information. Car,  malgré la mobilisation d’hommes et des femmes épris de liberté de la presse, mais aussi en dépit du  caractère indissociable entre une presse totalement libre et une démocratie forte, la presse reste encore malmenée et ballonnée à travers le monde.

 

 

Facely Diawara

Tel 628514333

 

 

 

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