Le gouvernement guinéen invite l’inter centrale CNTG-USTG à la table de négociation
Après le déclenchement ce mercredi d’une « grève générale perlée » sur toute l’étendue du territoire national par l’inter centrale CNTG-USTG, le gouvernement guinéen affiche ses ambitions à résoudre cette crise par le dialogue.
Après une réunion d’environ 30 minutes tenue aujourd’hui dans l’enceinte du ministère de la Fonction publique, le gouvernement guinéen représenté par l’inspecteur général du travail, Alia Camara, a invité les syndicalistes à revenir à la table de négociation pour trouver un compromis à cette grève partie de la hausse du prix du carburant à la pompe.
Selon l’inspecteur général du travail, le gouvernement est prêt à négocier le prix du carburant qui est passé de 8 000 GNF à 10 000 GNF, à condition que les syndicats acceptent de venir à la table des négociations.
A la question de savoir si le gouvernement reviendra à sa décision jugée unilatérale par les syndicalistes, pour ramener le prix du carburant à la pompe à 8 000 GNF, Alia Camara a précisé que cette question n’a pas sa raison pour le moment.
« Nous ne sommes pas encore à ce stade. Des guinéens se sont retrouvés dans le respect de la forme du comité inter-tripartie avec les partenaires. Attendons d’ici une heure, nous allons nous retrouver de nouveau (…) », a indiqué l’inspecteur général du travail.
Pour sa part, le secrétaire général adjoint de la CNTG, Mamadou Mansaré a déclaré que l’inter centrale syndicale CNTG-USTG a pris acte des observations des membres du gouvernement, avant de leur demander d’accepter qu’il aille consulter la base et revenir un peu plus tard.
En outre, Mamadou Mansaré a insisté sur le respect des accords signés entre les deux parties au mois de février 2016.
« Le document que nous venons de déposer est le document dont le contenu reste fidèle au communiqué qui a été diffusé dans les medias, et qui indique que nous sommes prêts à venir sur toute table de négociation à partir du protocole du 19 février 2016 dans lequel, il est défini comme quoi les parties doivent se concerter de la nécessité d’augmentation ou de la baisse du prix du carburant à la pompe. En attendant, nous restons sur notre position », a martelé le secrétaire général adjoint de la CNTG.
En attendant le retour des émissaires de l’inter centrale syndicale CNTG-USTG, partis consulter la base, tout porte à croire que le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats est loin de trouver son épilogue.
Facely Diawara
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