The news is by your side.

Le Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme célèbre la journée internationale de soutien aux victimes de la torture

les Annonces 224

tortures[dropcap]A[/dropcap] l’occasion de la journée internationale de soutien aux victimes de la torture, célébrée le 26 juin de chaque année, le Haut Commissariat des Nations-Unies réfugiés, en collaboration avec le Gouvernement Guinéen, organise du lundi 27 au mercredi  28 Juin 2016 dans un réceptif hôtelier de la place un atelier  d’information, de sensibilisation et de plaidoyer.

Cette  année, le thème retenu est « Vers une incrimination de la torture en droit pénal guinéen. Un enjeu majeur de la réforme du secteur de la sécurité et de la justice en Guinée ».

Les forces de défense et sécurité, les  représentants des organisations de défense de droit de l’homme en guinée  , les représentants et des organisations de la société civile  sont les principaux  participants dudit atelier sur la lutte contre la torture  en guinée à l’instar des autres pays.

Dans son allocution, la représentante  du système des Nations-Unies en Guinée, Mme Serefine Wakana a véhiculé le message de son institution à l’occasion de cette journée internationale sur la torture.

« Partout dans le monde, dans toutes les régions des hommes, des femmes et des enfants continuent d’être torturés par des acteurs non étatiques ou  dans le cadre de la politique de tel ou tel Etat. Bien qu’elle soit absolument interdite par le droit international, cette pratique déshumanisante reste très répandue et, plus  inquiétante encore, elle est de plus en plus tolérée », a-telle rappelé.

Avant d’ajouter : « Le droit est très clair : la torture ne doit jamais être utilisée, quels que soient le moment ou les circonstances, y compris pendant un conflit ou lorsque la sécurité nationale est menacée», a-telle précisé

« En cette journée internationale, nous exprimons notre solidarité avec des  milliers de victime de la torture et les membres de leur famille dans le monde entier et leur témoignons notre soutien », a-telle ajouté.

Renchérissant, elle a souligné : « La convention contre la torture, ratifiée à ce jour par 159 Etat Membres de l’ONU, dispose que les Etats doivent veiller à ce que les victimes d’actes de torture relevant de leur juridiction obtiennent réparation, y compris les moyens nécessaires c’est une réadaptation aussi complète que possible. Le Fonds a besoin d’eau moins 12 millions de dollars en contributions volontaires annuelles. Nous demandons aux Etats de se placer du côté des victimes en soutenant le Fonds et de continuer à combattre ardemment la torture et l’impunité. Aider les victimes et mettre fin à chaque pratique criminelle va dans l’intérêt de la société tout entière et présage un avenir offrant à chacun sûreté et dignité », a-telle souligné.

Le représentant pays du Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme, M. Louis Marie Bouaka a  affirmé : « Les victimes de torture se retrouvent dans différents milieux de la société. Défenseurs des droits de l’homme, migrants, journalistes, personnes vivant avec un handicap, populations autochtones, ou minorités, victimes de torture sont dans tous les pays », a-t-il affirmé.

Avant de dire ceci « La convention contre la torture et autre traitements cruels, inhumains ou dégradants est entrée en vigueur il  y a cela vingt-neuf ans» , a dit madame la secrétaire. Aujourd’hui, elle est ratifiée par 159 Etats. Elle interdit de manière absolue le fait d’infliger intentionnellement une douleur ou souffrances aiguë, physiques ou mentales à une personne aux fins, notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle ou d’intimider ou de faire pression sur une  tierce  personne », a-t-il indiqué.

Le ministre de la Justice, Me Cheick Sacko s’est réjouit à son tour de la célébration  de cette journée avant d’énumérer les obligations concernant la torture.

« Les obligations de la torture sont au nombre de trois, la première est de s’abstenir à ne pas torturer, par exemple les dispositions 232 suivant le code pénal révisé à l’Assemblée qui définit et condamne sévèrement la torture et autres peines factuelles  inhumaines et dégradantes. La deuxième obligation, c’est une obligation de protection  et d’intervention positive; C’est-à-dire protéger les citoyens contre les actes de torture commis par les agents publics et de toute autre personne agissant à titre officiel cela aussi est clairement défini dans le nouveau code pénal révisé  dans  son article 233. La troisième obligation, c’est l’obligation de réalisation; c’est-à-dire aménager les conditions qui peuvent favoriser l’exercice de droit garanti » a-t-il conclu.

Facely Diawara

Tel: 628-51-43-33

facelydiawara10@gmail.com

Conakryinfos.com

 

À LIRE AUSSI