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L’échec du dialogue politique pourrait-il déboucher à une nouvelle instabilité?

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[dropcap]I[/dropcap]l peut paraître ridicule de voir une fois encore ce dialogue se solder par un échec. Les mauvaises langues l’avaient pourtant déjà prédit, estimant que rien n’avait été préparé pour éviter une nouvelle discorde entre des politiques qui ont du mal à faire des projets de sortie de crise.

acteurs politiques

Une semaine seulement et peut être quelques jours pour comprendre que les discussions étaient mal partie. Rien n’a été réglé si ce n’est pas un problème qu’ils ont créé en annulant le calendrier des élections locales qui étaient prévus se tenir en 2016.

L’opposition ne participe pas aux pourparlers de ce lundi 29 juin 2015. La mouvance va se retrouver avec les facilitateurs pour quoi dire ? Rien ! Si non faire le constat de cette absence. La journée peut cependant être mise à profit  pour trouver les moyens qui puissent convaincre les opposants à revenir sur la table. Ces opposants qui accusent le parti au pouvoir et ses alliés d’être à l’origine de ce blocage menacent de reprendre la rue après le ramadan. C’est dangereux, cela peut faire perdre du temps et mettre le pays sur épine.

Pourquoi la Commission électorale nationale indépendante ne peut pas organiser les élections communales avant la présidentielle ? Elle invoque des raisons techniques oubliant qu’elle avait à rassuré pouvoir respecter  cette partie du relevé  de conclusion des accords du 3 juillet 2103. La question est bien au-delà, on est à moins de 5 mois de la présidentielle dont la date du 11 octobre est acceptée par toutes les parties. Concrètement, tout a été fait pour ne pas arriver à tenir les deux scrutins en 2015. Les discussions et les manifestations politiques piétinent déjà sur le calendrier de réalisation des activités.

Le Président du cadre de dialogue est au stade ultime. C’est ici il peut réussir ou échoué. Tout dépend du conseil qu’il peut donner à la mouvance  présidentielle de laquelle il semble plus proche et des suggestions qu’il peut faire à la CENI afin d’avancer. Observez-bien les pays où on a pu débloquer les situations les plus difficiles que celles que nous vivons actuellement. Il a fallu que le pouvoir crée des conditions du dialogue pour qu’on s’entende sur ce qui divise.

L’instabilité politique serait la conséquence de la bêtise politique qui n’a jamais facilité le progrès économique. Les investisseurs qui ont déjà fui la Guinée à cause d’Ebola pourraient partir davantage craignant des dégâts collatéraux d’une crise politique émaillée de violence.

La suspension de la participation de l’opposition au dialogue politique inter-guinéen pourrait-elle déboucher à une nouvelle instabilité politique avec ses corollaires de de violences et de vandalisme de biens de pauvres citoyens? Attendons de voir.

 

 

Jacques Lewa

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