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L’OGDH exige la tenue en Guinée du procès des auteurs du massacre du 28 septembre 2009

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[dropcap]L[/dropcap]’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme (OGDH) et  la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) ont  lancé mardi 11 avril, au cours d’un point de presse, un cri de cœur auprès des autorités judiciaires pour l’ouverture dans un bref délai en Guinée du procès du massacre du 28 septembre 2009. C’était à l’occasion du lancement officiel du rapport intitulé « Justice, réconciliation et reformes législatives en Guinée ».

 

Selon le président par intérim de l’OGDH, Elhadj Mamadou Malal Diallo, son ONG réclame la tenue du procès des auteurs du massacre du 28 septembre.

 

« Nous tenons à ce que le procès du 28 septembre se tienne cette année en Guinée ; et que tous les Guinéens puissent assister. Une chose que nous avons réitérée lors des dialogues interactifs entre les défenseurs des droits de l’homme à Genève, dont le ministre de la Justice, Me Cheick Sako a pris des engagements pour l’organisation de ce procès tant attendu par la communauté nationale et internationale. La tenue de ce procès aura également un effet éducatif pour le peuple de Guinée. Ça sera aussi un signal fort aux forces de défenses et de sécurité sur l’impunité dans notre pays pour qu’en fin les victimes soient rétablies dans leurs droits et d’autres qui croupissent depuis plus de 5 ans dans la prison en détention illégale », a déclaré M. Diallo.

 

Pour le président de l’association des victimes du camp Boiro, Sidikiba  Keita  tout ceux qui sont impliqués dans ce dossier du 28 septembre et qui sont aux commandes avec le pouvoir en place,  doivent être mis en congés pour les mettre à la disposition de la justice. Il a ainsi pointé un doigt accusateur au pouvoir central de l’époque d’être à la base du massacre de 2009 en Guinée causant la mort plus de 150 000 personnes et des femmes violées en plein air.

 

« Si l’événement du 28 septembre a eu lieu, c’est parce que effectivement il y’a eu une tentative du pouvoir de l’époque de sortir de ses engagements pour restituer le pouvoir  au régime actuel. Donc, il faut  qu’on arrêté les discours pour passer en acte supérieur  pour mettre tous les Guinéens à l’aise et mettre le pays à l’abri contre tous les mauvaises pratiques », a accusé M. Kéita.

 

S’agissant des déclarations pour le troisième mandat, Sadikiba Kéita a, pour la quiétude sociale dans le pays, invité le président Alpha Condé à affirmer solennellement qu’il ne sera pas candidat à un 3e mandat.

 

Facely Diawara

Tel : 628  5143 33

Conakryinfos.com

 

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