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L’opposant Bah Oury est rentré à Conakry (photos)

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bah_oury1[dropcap]L[/dropcap]e 1er vice-président de l’UFDG, Bah Oury est rentré dimanche 24 janvier à Conakry après plus de quatre années d’exil en France, a constaté un journaliste de Conakry.

En provenance de Dakar (Sénégal), M. Bah a été accueilli à sa descente d’avion par de nombreuses personnalités, notamment l’homme d’affaires Diallo Sadakadji, le leader du BL, Faya Millimono et plusieurs centaines de partisans fortement mobilisés pour la circonstance.

bah_oury2Aussitôt arrivé à Conakry, Bah Oury a rendu hommage à tous ceux qui, de près ou de loin, ont oeuvré à son retour en Guinée.

Il citera ainsi, le président Alpha Condé, le leader de l’UPR, Bah Oury, Chantal Cole, la France et des jeunes qui ont signé une pétition réclamant son retour d’exil.

Dans son discours de reconnaissance, M. Bah n’a prononcé » nulle part le nom de Cellou Dalein Diallo et ses proches. Une preuve selon laquelle, ceux-ci n’ont pas œuvré pour son retour.

En outre, Bah Oury a affiché ses ambitions de défendre des droits de l’homme et d’œuvrer pour la libération encore détenus en prison.

bah_oury3« Créer une organisation pour la défense des droits de l’homme »

« Le président Alpha Condé a eu la bienveillance de m’appeler le 29 octobre pour me demander de le rencontrer le 31 octobre et ça nous a permis d’enclencher un processus qui a abouti aujourd’hui, c’est un premier pas. D’autres prisonniers ne sont pas encore libérés. Je travaillerai avec intelligence pour que tout le monde puisse recouvrir sa liberté et j’espère bien le plus rapidement possible. La situation actuelle au-delà de ma petite personne, c’est la Guinée qui est en jeu, l’avenir de notre pays dans un contexte troublé sur le plan sous régional ; nous avons l’obligation politique et morale d’œuvrer pour qu’il y ait une véritable décrispation qui s’enclenche avec une action politique dans la durée où il n’y aura plus d’exilés où il n’y aura plus de détenus politiques, où les libertés fondamentales pourront être assurées, où les manifestations publiques pourront se faire sans qu’on ne dénombre des blessés, des morts, d’emprisonnés. Je souhaite que mon pays aille dans ce sens et je le dis aujourd’hui le 24 janvier 2016, lors de la mort de Sékou Touré, j’ai été parmi ceux qui sont revenus. Notre 1ère action était de créer une organisation pour la défense des droits de l’homme pour que notre pays sorte d’une période sombre de dictature, d’emprisonnement de camp Boiro, le temps a permis de voir que les stigmates restent encore et marquent notre histoire, nous allons travailler dans ce sens et j’œuvrerai dans ce sens avec d’autres, avec vous les jeunes pour que demain soit plus radieux ou pour que la liberté soit une réalité permanente et que des exilés qu’on n’en compte plus parmi les Guinéens », a-t-il dit.

bah_oury4« Mon retour est un premier pas »

« Je pense qu’à partir du moment où les exilés peuvent rentrer dans leur pays, c’est toujours un premier pas. C’est une lueur qu’il faut encourager, que cette lueur puisse se transformer en une flamme qui dure. Il reste encore des personnes qui sont emprisonnées. Il reste encore des situations qui doivent être expliquées pour que tout le monde puisse recouvrir leur liberté. Je pense que mon retour est un premier pas et j’agirai pour que cette liberté qui m’ait accordé aujourd’hui puisse s’élargir pour le maximum de personnes ou sinon pour que la Guinée puisse vraiment être une terre démocratique où il n’y aura plus d’exilé. C’est ce que je souhaite », a conclu Bah Oury.

 

 

 

 

 

Ibrahima Sory Barry (BIS)

Tel: 620 10 70 71

Conakryinfos.com

 

 

 

 

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