Réunie vendredi 23 mars, au QG de l’UFDG à Hamdallaye, l’opposition guinéenne a projeté de nouvelles manifestations de rue qui débuteront mardi 27 mars par « une journée ville morte ».
Selon l’un des porte-parole de l’opposition Alhousseny Makanera Kaké, cette « journée ville morte » sera suivie par un sit-in des femmes de l’opposition devant le ministère de la Justice dans la commune de Kaloum.
Jeudi 29 mars, l’opposition invite chaque responsable politique à organiser dans son quartier, des « manifestations pacifiques » pour exiger la publication des vrais résultats des dernières communales et la fin des tueries visant les militants lors des manifestations.
M. Makanera a précisé qu’après Conakry, les manifestations de l’opposition vont s’étendre aux chefs-lieux des régions administratives ; une façon de mettre la pression sur le pouvoir pour prendre une décision.
« La semaine qui suivra, les manifestations seront élargies aux différentes régions administratives. Ça débutera par la région de Boké en Basse Guinée. Pour cela, cette fois-ci, tous les leaders de l’opposition y sont conviés », a-t-il conclu.
Jeudi, l’opposition a voulu marcher sur l’autoroute Fidel Castro, avant d’être obligée par les forces de l’ordre à emprunter l’itinéraire proposé par les pouvoirs publics.
Facely Diawara