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Macenta : une famille entière décimée par le virus Ebola

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[dropcap]Q[/dropcap]uatre personnes issues d’une même famille sont mortes cette semaine dans le quartier Patrice, au centre-ville de la préfecture de Macenta, après avoir contracté la fièvre hémorragique à virus Ebola, a appris Conakryinfos de bonnes sources.

©AHMED JALLANZO/EPA/MAXPPP - epaselect epa04332725 A photograph made available 27 July 2014 shows Liberian health workers in protective gear on the way to bury a woman who died of the Ebola virus from the isolation unit in Foya, Lofa County, Liberia, 02 July 2014. Over 660 people have died of Ebola in West Africa in 2014 making it the world's deadliest outbreak to date. Nigerian authorities have confirmed the death of a Liberian man who was carrying the Ebola virus making it the first case in Nigeria following the outbreak in Guinea, Sierra Leone and Liberia.  EPA/AHMED JALLANZOLeur mort serait due à l’entêtement du père de famille qui s’était opposé à tout contrôle médical sur les membres de sa famille.

‘’Il a catégoriquement refusé que sa famille subisse un contrôle médical sur le virus Ebola après l’arrivée dans leur foyer des personnes en provenance du Libéria. Après ce refus, les symptômes de la fièvre Ebola ont commencé à apparaitre sur les membres de sa famille qui sont décédés les uns après les autres, avant qu’il ne meurt à son tour lundi dernier’’, a expliqué un habitant du quartier Patrice joint par Conakryinfos.

Selon plusieurs témoins soutenus par les sources médicales, la flambée de l’épidémie de la fièvre Ebola à Macenta est due à l’arrivée de personnes en provenance du Libéria, pays voisin à la Guinée, durement touché par cette maladie hautement contagieuse.

La propagation du virus Ebola qui était pourtant en voie de contrôle dans la préfecture de Macenta, crée actuellement une véritable psychose dans le centre-ville, où les populations ne savent pas pour le moment à quel saint se vouer.

Toujours dans la préfecture de Macenta, le village de Sénié, situé dans la sous-préfecture de Fassankoni, a enregistré en deux semaines 14 décès successifs dont les causes ne sont pas encore connues.

Face à cette situation, une équipe de la Croix Rouge s’est rendue dans ce village, non loin de la frontière avec le Libéria.

 

Mamadou S. Diallo

Conakryinfos.com

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