Trois soldats guinéens issus du bataillon Gangan 2 ont été tués jeudi soir dans une attaque terroriste perpétrée contre le camp de la mission de l’ONU à Kidal au nord du Mali.
Cette attaque terroriste a fait huit blessés dont trois Guinéens, ainsi qu’un autre soldat guinéen porté disparu.
Les troupes onusiennes ont été prises pour cibles à l’intérieur, mais aussi aux abords de leur camp à Kidal, où plusieurs dizaines d’obus de mortiers se sont abattus, blessant plusieurs militaires et civils.
Dans un communiqué officiel publié vendredi 9 juin, le gouvernement guinéen a confirmé la mort de ses soldats, avant d’adresser ses condoléances aux parents des victimes.
« Les forces de la Minusma basées au camp de Kidal et la position avancée du Bataillon Gangan 2 au Mali, ont été victimes d’attaques terroristes le jeudi 8 juin 2017. Attaques au cours desquelles, des militaires de notre contingent se trouvant à un poste de contrôle à l’extérieur du camp ont enregistré la perte de 3 vaillants soldats, 3 autres ont été blessés et un porté disparu », peut-on lire dans le communiqué dont Conakry Infos a reçu copie.
Malgré l’attaque de ses troupes au Mali, le gouvernement a réaffirmé son engagement à combattre le terrorisme à tout prix.
« Le Gouvernement guinéen condamne fermement ces attaques barbares et réaffirme son engagement aux côtés des forces des Nations-unies, pour continuer à soutenir les efforts de la communauté internationale dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent sous toutes ses formes pour le maintien de la paix et la stabilité dans le monde », précise-t-il.
L’armée est engagée dans la lutte contre le terrorisme au nord du Mali. Elle a déployé le bataillon Gangan 2 pour évoluer au sein de la mission de l’ONU à Kidal, où l’essentiel des troupes est composé de soldats guinéens et tchadiens.
Boua Kouyaté
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