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Nouvelles manifestations : Cellou Dalein appelle à la mobilisation et à la résistance

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Le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a fustigé samedi, au cours de l’assemblée hebdomadaire de son parti à son siège, la répression violent des forces de l’ordre lors de la manifestation de rue que l’opposition a organisée jeudi dernier à Conakry.

Malgré la force utilisée par les services de sécurité, M. Diallo a de nouveau invité les militants de l’opposition à la mobilisation et à la résistance pour de nouvelles manifestations prévues la semaine prochaine à Conakry et dans les régions administratives du pays.

« Je vous prie de bien vouloir maintenir le cap. Il ne faut pas qu’on recule ; il faut qu’on continue le combat. La semaine prochaine, il y aura les manifestations qui sont programmées comme suit : Mardi : ville-morte ; mercredi : marche blanche des femmes à Kaloum vers le ministère de la Justice ; et jeudi : manifestation dans les communes de Conakry. Chaque commune a le droit de manifester dans le territoire de la commune, parce qu’on ne peut plus dire aux gens de Matoto que vous n’avez pas le droit de marcher à Matoto pour aller à l’axe Hamdalaye. Chaque fédération des partis politiques de l’opposition doit organiser ses militants pour qu’ensemble, au niveau de chaque commune qu’ils définissent l’itinéraire et qu’ils se mobilisent. C’est leurs suffrages qui ont été volé pour le conseil communal de la circonscription. Ils doivent manifester là-bas pour exiger la restitution des suffrages qui ont été volés par les hommes d’Alpha Condé sous sa direction. Il ne faut pas qu’on recule, on doit avancer », a-t-il déclaré.

L’UFDG prêt à répondre aux contre-manifestants

« J’entends dire qu’ils vont organiser à Kaloum des contre-manifestants lors de la marche blanche des femmes. Mais voilà le désordre dont je parle. Chaque entité a le droit d’organiser sa marche. Ceux qui veulent soutenir Alpha, n’ont qu’à faire des marches, mais laisser ceux qui veulent combattre l’injustice, l’arbitraire et le vol des suffrages de la population faire aussi leur manifestation. Le désordre dont je parle, c’est ce désordre-là, lorsqu’on empêche des citoyens d’exercer le droit constitutionnel de manifester, lorsqu’on organise des manifestants pour empêcher les autres de manifester. Je dis, si c’est ça, on ne cédera pas, car on mettra nos activités conformément à la loi.

J’ai toujours dit que l’UFDG est contre la violence parce que la violence nous a couté trop cher. Nous voulons que ces citoyens guinéens puissent bénéficier d’une sécurité pleine et entière. Mais la source de l’insécurité, c’est les forces de l’ordre, parce que l’impunité leur est garantie lorsqu’elles violentent les militants de l’opposition », a-t-il prévenu.

L’UFDG « habitué à la violence des forces de sécurité »

Dans son discours, Cellou Dalein Diallo a demandé à ses militants de continuer le combat malgré les violences qu’ils subissent de la part des forces de l’ordre.

« Nous sommes habitués à la violation de nos droits. Nous sommes habitués à la violence des forces de défense et de sécurité. Tout ça dans le cadre d’une stratégie conçue par Alpha Condé et mise en œuvre par ses ministres, par la justice et par les forces de défense et de sécurité. Nous avons pu effectuer notre marche dans des conditions difficiles. Je tenais à féliciter les jeunes pour leur résistance, car nous nous battons pour le respect de nos droits. Je l’ai dit et répété à plusieurs reprises que notre combat n’est pas dirigé contre quelqu’un, contre un parti politique, mais contre les mauvaises pratiques qui violent les lois de la République. Et ce combat comme je l’ai dit, nous devons le continuer avec plus de fermeté, avec plus de détermination, parce que comme je l’ai rappelé à plusieurs reprises, on ne va plus reculer », a-t-il averti.

A rappeler que l’assemblée hebdomadaire de l’UFDG de ce samedi était rehaussée au présidium par la présence de Fodé Oussou Fofana, Kalemodou Yansané, Bano Sow et l’épouse d’Alhoussein Makanera Kaké.

 

 

Boubacar Sidy Bah (stagiaire)

Tel : 620 38 31 31

 

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