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Papa Koly répond à Alpha Condé: « Ce n’est pas un président de la République qui a parlé »

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papa_koly_kourouma[dropcap]A[/dropcap]près la sortie médiatique de Jean Marc Telliano du RDIG, le leader du parti GRUP Papa Koly Kourouma est aussi monté au créneau lundi 23 novembre pour réponde au président de la République qui l’a traité d’un menteur avec lequel il a eu le regret d’avoir travaillé.

M. Kourouma a donné cette réponse dans l’émission « Les Grandes Gueules » de la radio Espace FM dont nous vous présentons quelques extraits:

« Non, je ne crois pas, que ce n’est pas un président de la République qui a parlé. Êtes-vous sûrs que c’est lui ? Le président de la République est à Sékhoutouréya. Celui qui s’est retrouvé à l’assemblée ordinaire de son parti, c’est le président du RPG Arc-en-ciel, c’est lui qui a parlé.

Personnellement, je prends ça avec philosophie. Traiter quelqu’un de bandit ou de menteur, au siège de son parti, c’est le théâtre. Là-bas, on ment, on amuse la galerie. Donc, on ne peut pas prendre au sérieux ce que quelqu’un dit là-bas. Mieux, quand c’est lui qui nous traites de menteur, on ne peut pas y croire parce qu’on ne peut pas traiter quelqu’un de menteur avec lequel on a travaillé pendant cinq ans. Je pense qu’il faut mettre la balle à terre. Il l’a dit lors d’une assemblée.

En tant que président du parti, il faut faire plaisir aux coups de tête et aux applaudissements, aux errements. Donc, le parti GRUP va répondre, pas Papa Koly.

Si vous me demandez à chaud, je prends ça avec philosophie. Le législateur a prévu que le président de la République ne doit plus aller à une assemblée générale d’un parti. C’est déjà là le problème. On doit se dire qu’est-ce qu’il est allé chercher ou faire là-bas ? C’est du parjure. C’est de cette façon que j’aborde la question, pas le fait de me traiter de menteur. Il l’a déjà fait à plusieurs occasions.

Je pense que c’est du Sanakouyah (cousinage à plaisenterie). Quand il est là-bas, il est sous l’influence des Traoré. Il a peur. Donc, il dit du n’importe quoi. Quand on est au siège de son parti, et quand on est à Sékhoutouréya, c’est différent. Je ne prends pas ça comme argent comptant. Toujours est-il que je n’ai pas entendu le son, ni vu les images. Ça fera l’objet d’une étude approfondie pour voir quels sont les contours. Mais je voudrais préciser que des voix m’ont appelé aussi pour dire que mon grand-frère n’a pas tenu ces propos. »

Mohamed Sylla

Conakryinfos.com

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