[dropcap]P[/dropcap] [dropcap][/dropcap]lusieurs chefs d’accusations sont retenus contre le député uninominal de la municipalité de Gaoual, dont « l’outrage au chef de l’Etat, l’incitation à la violence et la menace de mort », proférée contre Sanoussy Bantama Sow, ministre conseiller à la Présidence, Malick Sankhon, directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale et Hady Barry, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.
Interrogé sur la peine qui pourrait être infligée au mis en cause, le juriste Mohamed Camara indique qu’il revient au procureur de déclencher une poursuite contre le député du groupe parlementaire Libéral démocrate.
«Moi, je ne peux pas me prononcer sur cette sanction d’autant plus que l’application de la peine incombe au juge qui s’appuie et se fonde sur son pouvoir souverain d’application au vu des éléments qui sont portés à sa connaissance et des moyens de preuve qui sont administrés à la régulière», a rappelé l’homme de Droit.
«Et du coup, poursuit M. Camara, il faut simplement retenir que quand il y a une sanction, ça ne peut qu’aggraver la sanction. D’autant plus qu’il y a une sorte de peine en réserve au titre de sursis».
«Je demande à tous les militants à localiser dès maintenant, les parents de Bantama Sow, de Malick Sankhon, de Hady Barry et tous ces pyromanes », en appelait au siège de son parti le samedi 30 juillet, le député Ousmane Gaoual Diallo.
Et pour cause ? «Si on entend Malick Sankhon dire qu’on a donné de l’argent pour que quelqu’un aille créer de la violence, c’est parce que son père, sa mère, ses enfants sont à l’abri. Il faut qu’ils comprennent que quand ils vont déclencher la violence, ils la paieront dans leur propre chair. Il faut que Bantama Sow sache qu’on ira jusqu’à Bantama, son village à Mamou, pour chercher ses parents s’il provoque la violence dans ce pays. Quand on va enterrer nos morts, qu’il aille aussi à Mamou enterrer ses parents», ainsi parlait le parlementaire.
Le mardi 2 août, Ousmane Gaoual Diallo a été interpellé et placé en garde à vue à la direction des investigations judiciaires sise au PM3 à Matam.
Mady Bangoura
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