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RDC : l’isolement de la région touchée par Ebola limite la progression de l’épidémie

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[dropcap]L’[/dropcap]enclavement de la zone touchée par l’épidémie de fièvre hémorragique due au virus Ebola en République démocratique du Congo limite considérablement sa progression. S’il est difficile de rallier le secteur de Boende, dans la province de l’Equateur, pour porter assistance aux personnes contaminées, il l’est également d’en sortir.

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L’épidémie de fièvre hémorragique due au virus Ebola, qui touche la République démocratique du Congo depuis le 11 août et qui a déjà coûté la vie à 13 personnes, a de grandes chances de ne pas se propager au-delà de la zone touchée, située dans la province de l’Equateur, à 800 km environ au nord-est de Kinshasa, la capitale.

« Vu l’enclavement de la région, il n’y a pas eu de contact entre les personnes [contaminées en RDC] et toute personne ayant vécu en Afrique de l’Ouest », a affirmé Felix Kanbange Numbi, le ministre congolais de la Santé, estimant qu’il n’existe aucun lien entre les deux épidémies.

De fait, l’enclavement de la zone touchée par l’épidémie constitue à la fois un défi et une chance pour le pays. Elle complique le déploiement médical et, parallèlement, semble circonscrire la propagation de l’épidémie à une centaine de kilomètres carrés, mis en quarantaine depuis dimanche 24 août.

Un défi et une chance

« Etant donné les difficultés d’accès à la zone », le transport des équipes et du matériel « est un défi », reconnaît Eugène Kabambi, chargé de communication pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Kinshasa. Les services aériens de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) « ne desservent même plus Boende », explique-t-il. Il faut « négocier avec des petits transporteurs ».

Une fois arrivé à Boende par les airs, il reste du chemin à faire en pleine forêt équatoriale. « Par voie de route (une mauvaise piste en terre battue), il faut traverser plusieurs rivières », ajoute Eugène Kabambi. En l’absence de ponts, il y a des bacs, mais la traversée des cours d’eau peut rapidement tourner à l’aventure, précise-t-il.

La République démocratique du Congo qui en est à sa septième épidémie due au virus Ebola depuis 1976, semble avoir tiré leçon du passé. L’épidémie actuelle est « comme les six autres que nous avons connues », assure Felix Kabange, promettant que les autorités allaient tout faire pour y mettre un terme au plus vite.

Conakryinfos avec AFP

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