À Conakry, les élèves et leurs enseignants ont effectivement repris le chemin des écoles ce lundi 19 mars après la suspension de la grève des enseignants à travers la signature d’un accord entre le gouvernement et les syndicalistes (SLECG).
Dans toutes les cinq communes de la capitale, les élèves et leurs maitres et professeurs ont pris d’assaut les écoles publiques et privées qu’ils ont quittées depuis plus d’un mois.
A l’école primaire Josip Broz Tito de Bellevue, les élèves se sont fortement mobilisés pour suivre les cours au lendemain de la suspension de cette grève qui avait conduit à la fermeture des écoles.
Dans les salles de classe, les élèves ont même l’air de reprendre les cours après les grandes vacances qui durent généralement trois mois.
Interrogé par Conakryinfos, le directeur de l’école primaire Josip Broz Tito de Bellevue, Aliou Singueleman s’est réjouit de la reprise et de la motivation des élèves à suivre les cours sans relâche pour rattraper les cours non encore dispensés.
« Je suis animé aujourd’hui d’un sentiment de satisfaction et de soulagement à la suite de la reprise des cours. Malgré les menaces de manifestations, les enseignants et les élèves de mon école ont répondu présents, afin d’achever les programmes à quelques mois des examens nationaux », a-t-il déclaré.
Quant aux élèves, ils ne cachent pas aussi leur joie à la suite de la reprise des cours.
« Je suis très content ce matin, parce que j’ai retrouvé le chemin de l’école. On était même inquiets de voir une année blanche à cause de la durée de la grève de nos enseignants. Vraiment, je suis content aujourd’hui », a dit Amadou, élève en 6e Année.
« Les cours ont repris dans notre école. Nous remercions le gouvernement d’avoir trouvé un accord avec nos enseignants pour mettre un terme à la grève. Maintenant, nous allons étudier normalement (…) », a indiqué Salématou, élève en 5e Année au l’école primaire Josip Broz Tito de Bellevue.
La reprise des cours dans les écoles de Conakry a provoqué par endroit d’ »normes embouteillages faisant de longue file de véhicules. Certains usagers ont passé des heures pour rallier leurs lieux de travail qu’ils atteignaient d’habitude sans trop de soucis.
Facely Diawara
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