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RTG : Yamoussa Sidibé, Fodé Tass Sylla et Ismaël Traoré suspendus pour « faute lourde » (décret)

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[dropcap]P[/dropcap]ar un décret du président Alpha Condé publié lundi 19 octobre, trois hauts cadres du ministère de la Communication ont été suspendus pour « faute lourde », a-t-on appris de sources officielles.

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Yamoussa Sidibé, Directeur général de la RTG-Koloma.

Il s’agit du directeur général de la RTG-Koloma  Yamoussa Sidibé, le directeur de la télévision nationale, Fodé Tass Sylla et le directeur national des services de diffusion, Ismaël Traoré,.

Le décret ne mentionne aucun motif justifiant la suspension de ces trois cadres.

De sources concordantes, ces trois cadres sont suspendus pour « leur mauvaise gestion » de la retransmission de la proclamation des résultats provisoires globaux de l’élection présidentielle du 11 octobre dernier.

Pour rappel, le samedi 17 octobre dernier, la RTG devait retransmettre en direct, depuis le Palais du Peuple, les échos de la proclamation des résultats provisoires globaux du scrutin présidentiel par le président de la CENI, Bakary Fofana.

Fodé Tass Sylla, Directeur de la télévision nationale.
Fodé Tass Sylla, Directeur de la télévision nationale.

Ce jour-là, contre toute attente, des millions de téléspectateurs qui avaient choisi la télévision nationale, en Guinée et à l’étranger, ont été amèrement déçus de la qualité de la retransmission des images.

Tenez! Du début jusqu’à la fin de cette diffusion qui n’a duré qu’environ dix minutes, aucun son n’est parvenu de la salle, où la CENI proclamait les résultats. Les millions de téléspectateurs ont souffert de suivre la proclamation des résultats en se contentant seulement d’images dénudées de tout son.

Ce samedi, le journal télévisé (JT) qui avait l’habitude d’être diffusé à 20H30, n’a été diffusé qu’à 22 heures.

De l’avis de nombreux observateurs, la suspension de ces cadres « rompus » à la tâche n’est pas la solution pour résoudre les problèmes techniques auxquels sont confrontés les médias d’Etat dont les journalistes et les techniciens travaillent nuit et jour, mais ne bénéficiant d’aucune bourse de formation, afin de se remettre au même niveau que leurs collègues de la sous-région.

A quand l’octroi des bourses de formation aux journalistes et techniciens des médias publics pour éviter de revivre de tels désagréments ?

Boua Kouyaté

Tel: 669 85 20 20

Conakryinfos.com

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