Le président la Convention des acteurs non étatique de Guinée (CANEG), le Dr. Sékou Koureissy Condé s’est exprimé vendredi le 16 février, au cours d’une conférence de presse à Conakry axée sur « la problématique de la violence et de la non-violence en période électorale en République Guinée ».
Connu pour ses multiples communications relatives à l’apaisement, à la restauration de la paix et de l’unité entre les Guinéens, l’ancien Médiateur de la République a de nouveau demandé à chaque Guinéen d’être responsable, afin, dit-il, de faire de la Guinée un havre de paix.
S’adressant aux hommes politiques tenant des discours incendiaires, Sékou Koureissy Condé leur a conseillé de pouvoir maitriser leurs militants pour éviter que le pays ne sombre dans le chaos, à l’image des actions de la société civile dont la CANEG.
« On ne bouscule pas pour être chef », a-t-il déclaré.
Pour une question de stabilité et de quiétude sociale, le président de la CANEG a déclaré que chaque Guinéen doit être rétabli dans ses droits, afin d’éviter tout acte regrettable.
« Nous avons abouti après plusieurs analyses et plusieurs observations à la conclusion selon laquelle, les forces de l’ordre, les méthodes d’intervention ou l’utilisation des forces de l’ordre sur l’axe Hamdalaye-Bambeto-Cosa est caduque et a tout simplement échoué. Il est important que l’on s’en rende compte et que l’on modifie le cours des choses »,a-t-il martelé.
« Depuis la tenue des élections communales, ce sont des Guinéens qui meurent. La zone de Bambeto qui cause problème aujourd’hui aux Guinéens qui y traversent, doit avoir autres reformes de dialogue si les premières mises en place ont échoué. La CANEG que je préside est en train d’étudier des dispositions qu’il faut en vue d’une sortie de crise sur cet axe (…) », a indiqué Sékou Koureissy Condé.
Pour lui, il faut mettre en amont un processus de consolidation de la paix à travers une approche fondée sur la prévention des conflits et l’évaluation des risques de crise.
« L’éducation citoyenne, la sensibilisation par des ateliers de formation et des séries de conférences prodiguées par des experts constituent des outils de vulgarisation et de formation des sociétés aux vertus adossées à la tolérance et à la non violence », a conclu le président de la CANEG, Sékou Koureissy Condé.
Siaka Taban SYLLA
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