La direction centrale de la police judiciaire a présenté, vendredi 27 avril, un présumé trafiquant de drogue, âgé d’une cinquantaine d’années, arrêté il y a un mois au débarcadère de Boussoura.
Devant les hommes de médias, le porte-parole du ministère de la sécurité et de la protection civile, le contrôleur général de police, Boubacar Kassé revient sur les circonstances de cette arrestation.
« Nous avons procédé à cette arrestation suite à des informations recoupées que nous avons reçues qui prouvent une fois de plus l’existence de plusieurs réseaux de détention, de vente et de consommation de chanvre indien tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Apres un mois d’enquête faites par les services spécialisés de la direction nationale de la police judiciaire, nous avons eu des filatures qui nous ont menés sur le littoral et dans les communes de Conakry. Suite à cela, nous avons pu mettre main sur un individu du nom d’Alseny Touré, âgé d’une cinquantaine d’années en possession d’une importante quantité de chanvre indien estimé à 220 kg au quartier Boussourra dans la commune de Matam », a-t-il expliqué.
« Les indices qui sont là démontrent qu’il est l’un des principaux auteurs qui sera présenté aujourd’hui au procureur de la République près le tribunal de première instance de Mafanco. Pour des raisons d’enquêtes, nous n’allons pas vous dire qui sont les présumés complices parce que nous sommes activement sur le terrain ; et nous travaillons de commun accord avec les autres services spécialisés pour chercher à démanteler une bonne fois ces réseaux de détention, de vente et de consommation du chanvre indien », a conclu Boubacar Kassé.
Au micro des journalistes, le trafiquant de drogue présumé, Alseny Touré a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
« C’est Dieu qui a voulu ainsi, par ce que moi-même je ne m’attendais pas a ça. Je suis un chauffeur de profession. C’est un citoyen léonais qui m’a confié cette drogue. Quand il a fui, les services de sécurité m’ont arrêté, car c’est avec moi qu’ils ont trouvé la drogue. Face à cette situation j’assume les conséquences (…) », a-t-il avoué.
Boubacar Sidy Bah et Ramatoulaye Bah
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