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Une frange d’opposants lance une pétition contre le projet d’amendement du Code électoral

les Annonces 224

dr-faya-millimouno9[dropcap]L[/dropcap]a désignation des présidents de conseils de quartiers et de districts sera faite au prorata des élections communales. C’est un consensus auquel sont parvenues la mouvance présidentielle et une partie des opposants qui ont paraphé un document en ce sens le mercredi 12 octobre 2016.

Un accord qui souffre jusque-là de désaccord. Puisqu’un autre groupe d’opposants vient de lancer une pétition à l’endroit des parlementaires pour la non-application du projet d’amendement du Code électoral qui intègre l’accord politique du 12 octobre.

Sont signataires de celle-ci le Parti guinéen pour la renaissance et le progrès (PGRP, de l’honorable Ibrahima Sila Bah, le Bloc libéral (BL) du Dr Faya Millimouno, le Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) de Lansana Kouyaté et l’Union guinéenne pour la démocratie et le développement (UGDD) de feu George Gandhi Faraguet Tounkara.

L’incarnation de la 4e force politique motive la démarche par ce qui suit. « C’est un droit accordé au peuple de Guinée par la Constitution de la République. Parce qu’on s’est rendu compte que ce sont accords qui engagent certes les deux plus grands partis de notre pays, mais qui sont contre le peuple de Guinée. C’est pour cette raison que depuis que nous avons claqué la porte à ce dialogue. Nous avons commencé à communiquer là-dessus pour que de plus en plus de guinéens comprennent la forfaiture qui est en train de se construire sur leur dos », explique le président du BL.

D’où la création d’une structure dénommée Front national pour la défense des citoyens. Cette plateforme se veut un « rempart pour empêcher que les recommandations n°15 et 16 des signataires des accords ne deviennent lois de la République devant s’imposer à tout le monde ».

Le projet d’amendement du Code électoral intégrant l’accord politique du 12 octobre sera soumis les prochains jours aux députés en vue de son adoption ou non. Les signataires de cette pétition ont une minime chance pour recaler l’adoption du projet. Puisque les deux plus grands partis du pays en sont les tenants.

Mady Bangoura

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