[dropcap]L[/dropcap]e ministère de la Culture, des Sports et du Patrimoine historique a organisé une journée Portes ouvertes sur les Ensembles instrumentaux nationaux le jeudi 18 août. Une des activités prescrites parmi tant d’autres dans la saison culturelle et sportive lancée le 5 avril dernier à Conakry.
Interrogé par notre reporter sur la réelle motivation ayant prévalu à cette manifestation, le secrétaire général dudit département, Fodéba Isto Keira indique qu’il s’agit là d’une tribune qui permet aux Ensembles nationaux de revenir sur la scène, notamment les Ballets africains, le Bembeya Jazz, les Amazones de Guinée, Kèlètigui international, les Percussions de Guinée et le Théâtre national.
Autre objectif évoqué par M. Keira, c’est également de permettre de créer un espace de rencontres et d’échanges en vue de faire un plaidoyer en faveur de ces ensembles. Et surtout des artistes qui les composent.
«Parce que depuis 1985, les artistes de ces ensembles ont perdu leur statut de fonctionnaires. Vous n’êtes pas sans savoir que de 1958 à 1984, les artistes relevant des Ensembles nationaux avaient tous le statut de fonctionnaires. Donc, nous cherchons maintenant à leur trouver un statut, les adapter aux réalités du moment», rassure notre interlocuteur.
La manifestation du jeudi 18 août a été une occasion inédite d’un spectacle-école pour la nouvelle génération. Et s’est voulue une sorte de transfert de compétences aux jeunes artistes. En témoigne la forte représentativité de jeunes artistes vedettes de la chanson populaire et de la musique urbaine.
Mady Bangoura
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